La boxe anglaise telle que nous la connaissons de nos jours est un
sport de combat, à un contre un, pratiqué depuis près de deux siècles. Elle recourt
à des frappes puissantes des poings au travers de gants matelassés.
D’autres styles de boxe sont
apparus au cours du XIX et XXième siècles comme la boxe française, le
kick-boxing et les différentes boxes asiatiques comme dites « martiales » comme
la boxe chinoise, le kung-fu-wushu, la boxe khmère (Pradal Serey), la boxe
birmane (bama lethwei) et la boxe thaïlandaise (muay-thaï).
La boxe anglaise utilise
seulement les points avec pour cibles le visage et le buste tandis que d’autres
peuvent utiliser les pieds, les genoux et les coudes pour atteindre d’autres
parties du corps.
Histoire de la boxe
Les ancêtres de la boxe sont le pugilat et le pancrace, sports de
combat au corps-à-corps dont des scènes sont représentées dans les civilisations
sumérienne, égyptienne et grecque. Le premier champion olympique du pugilat est
Onomaste de Smyrne (en) en 688 av. J.-C. alors que Tissandre de Naxos triomphe
quatre fois dans cette discipline en 572, 568, 564, et 560 av. J.-C., record
inégalé depuis. Le pugilat est interdit en 392 par l'empereur chrétien Théodose
Ier. Aucun historien ne peut dire que cette pratique a complètement disparu
entre ce moment-là et sa réapparition en Angleterre au xviie siècle, la
noblesse britannique se divertissant alors en pariant sur des « rencontres de
pugilat » clandestines.
Lors des guerres napoléoniennes les prisons flottantes de la Tamise, les fameux pontons, abritaient aussi des tripots où les geôliers anglais organisaient des combats avec mises d'argent, entre prisonniers français pratiquants la savate, ou le chausson et des marins ou gardiens qui les affrontaient en boxe anglaise. C'est d'ailleurs grâce à cela que la boxe française prit l’appellation « boxe pied poing » plus tard.
Lors des guerres napoléoniennes les prisons flottantes de la Tamise, les fameux pontons, abritaient aussi des tripots où les geôliers anglais organisaient des combats avec mises d'argent, entre prisonniers français pratiquants la savate, ou le chausson et des marins ou gardiens qui les affrontaient en boxe anglaise. C'est d'ailleurs grâce à cela que la boxe française prit l’appellation « boxe pied poing » plus tard.
La boxe moderne est née au milieu du XIXième siècle pendant lequel des
« faiseurs de match » (matchmakers) organisent des combats clandestins. En
1865, le journaliste John Graham Chambers codifie les combats de boxe. Les 16
règles qui en résultent portent le nom des règles du Marquis de Queensberry qui imposent le port des gants, définissent
des catégories de poids, limitent les rounds à trois minutes, interdisent les coups sur un adversaire à terre et le combat au finish.
Les combats deviennent alors plus rapides et moins brutaux, mais beaucoup plus techniques, ce qui leur permet de sortir de la clandestinité. La boxe devient alors un des premiers sports professionnels de l'ère moderne.
Les combats deviennent alors plus rapides et moins brutaux, mais beaucoup plus techniques, ce qui leur permet de sortir de la clandestinité. La boxe devient alors un des premiers sports professionnels de l'ère moderne.
La boxe anglaise est admise aux Jeux olympiques lors de la session du CIO tenue à Paris en 1901. Les premières épreuves olympiques
ont lieu lors des Jeux olympiques d'été de 1904 à Saint-Louis aux États-Unis où
la boxe féminine est représentée en tant que sport de démonstration. À l'heure
actuelle c'est la seule boxe autorisée dans cette compétition.
La première fédération internationale de boxe anglaise professionnelle
est la World Boxing Association fondée aux États-Unis
en 1921 sous le nom de NationalBoxing Association, et dont le premier combat reconnu est le championnat
du monde poids lourds organisé dans le Boyle's Thirty Acres de Jersey City le 2
juillet 1921 entre Georges Carpentier et
Jack Dempsey.
(source: wikipedia)
(source: wikipedia)